La propriété
Au fil de l’histoire
Au fil de l’histoire
L’histoire commence en 1920 avec Charles Feillon installé à Saint Gervais en Bordeaux Supérieur. Son fils Pierre s’associe avec lui et en 1941 son oncle, Albert Guiraud, n’ayant pas d’enfants, le désigne également comme successeur du domaine du Château Les Rocques en Côtes de Bourg.
Pierre Feillon fut bientôt rejoint dans son activité par ses enfants Alain et Francis et c’est au sein du « GAEC Feillon Père et Fils » que vont se développer au fil du temps de solides activités de propriétaires-viticulteurs.
Le secret de cet équilibre, il faut le chercher dans l’amour de la famille Feillon pour le terroir qu’elle cultive et où elle a la fierté de recueillir le splendide bouquet du vin.
Installés dans des paysages vallonnés et ensoleillés des rives droites de la Dordogne, plus précisément dans la Petite Suisse Girondine comme l’on appelle la région des Côtes de Bourg, les vignobles du Château Les Rocques comptent 15 hectares.
Ils sont situés sur des terroirs variés, où l’on trouve des sols argilo-calcaires avec sous-sols pierreux, des terres argileuses ou ocrées, plus ou moins mélangées à des gravillons.
C’est ce terroir particulier et original, bénéficiant d’un microclimat océanique où les étés chauds succèdent aux hivers doux, qui signe ce grand vin. Au-delà des vignes, la vue s’enfuit et se perd dans les eaux limoneuses de la Dordogne. Ces vignobles produisent un autre vin, le Château Haut-Barateau qui lui est issu de vignes plus jeunes.
A une douzaine de kilomètres de là, à Saint Gervais en Bordeaux Supérieur, se trouve le Château Saint-Ignan, où plongent les racines familiales les plus profondes. Cette propriété bénéficie d’une situation incomparable, entièrement exposée au sud, mettant en valeur ce terroir chargé d’histoire où un sol argilo-calcaire plus siliceux personnalise les vins du domaine. Avec le deuxième vin, le Château Barbanson, venant de terres plus alluvionnaires, ce sont 25 hectares qui sont totalisés en Bordeaux supérieur.
Tout a été mis en œuvre afin de tirer le meilleur potentiel qualitatif des raisins.
Pour comprendre la réalité du vin, il faut parcourir les rangs de vigne et comprendre le sol qui l’a vu naître.
Alain conduit le vignoble en vigneron éclairé et consciencieux, connaissant à la perfection les différentes parcelles qui constituent l’ensemble du domaine.Les 40 hectares de vigne ont trouvé leur équilibre dans une harmonie particulière des cépages.Pour le Château Les Rocques, 60% des parcelles sont complantés de Merlot, cépage qui apporte rondeur et souplesse. Il est contrebalancé par 30% de Cabernet, gage de structure et de longévité et 10% de Malbec, un raisin qui les années chaudes apporte de la complexité et de la fraîcheur aux vins.
Afin de limiter le rendement de la vigne et de favoriser le processus de concentration des raisins lors de la maturation, des vendanges vertes et un effeuillage sont effectués au moment de la véraison. Un nouvel effeuillage a ensuite lieu environ 3 semaines avant les vendanges.Notre récompense c’est la récolte. Cette période magique s’ouvre généralement avec la cueillette des raisins blancs.Afin de récolter des cépages rouges à bonne maturité une sélection parcellaire est préservée.Une fois cueillis, les raisins sont éraflés puis délicatement foulés pour libérer le jus tout en prése
La recherche de la qualité s’étend à la vinification.
Au-delà du don de la nature, un vin demeure le reflet d’une culture et d’une volonté. Eric marche dans les traces de son père et s’est passionné pour la vinification. Intransigeant sur la qualité et exigeant dans les moindres détails, il a voulu unir la tradition à la modernité.
Après l’animation des vendanges, il prend les rênes dans le chai. Le cuvier de vinification est composé de cuves inox et de cuves en ciment émaillés permettant d’avoir une hygiène vinaire parfaite.
Les fermentations alcoolique et malo-lactique se font en cuves inox avec contrôle de la température. Pas à pas Eric va suivre l’alchimie qui s’opère dans les différentes cuves.
La macération pré-fermentaire, la durée de cuvaison, la fréquence et la durée de remontages varient selon les particularités de chaque parcelle, de chaque cépage, de chaque terroir et de chaque millésime.
Un collage au blanc d’œuf en fin d’élevage permettra d’éliminer les particules résiduelles du vin.
Suit alors l’assemblage, alliance subtile de vins issus des différentes parcelles de la propriété et des différents cépages apportant chacun, en proportions soigneusement évaluées, ses propres qualités gustatives. L’exigence se lit dans la rigueur des assemblages. Durant l’hiver, Eric, ensemble avec l’œnologue, sélectionne avec sévérité les cuvées pour ne retenir que les vins les plus harmonieux et les plus concentrés. On tire profit des qualités de chaque cépage et de celles du millésime afin d’obtenir un vin complexe et équilibré. C’est un mariage différent pour chaque vin, faisant de son élaboration une œuvre originale garantissant son style, sa personnalité.
Les assemblages seront transcendés par l’élevage en barriques de chêne français, dont une partie en bois neuf, réservée à une sélection particulière du Château Les Rocques, la « Cuvée Elégance ». Chaque année, un cinquième du parc de barriques est renouvelé. Après les soins apportés à la vinification, il faut que le temps fasse son œuvre. Chaque cuvée séjourne de 6 à 12 mois dans les barriques et mûrit lentement au fond des caves avant de revoir la lumière du jour.
Le vin fait l’objet de nombreux soins : soutirage, clarification, parfois filtration avant la mise en bouteilles pour laquelle on sélectionne les meilleures matières sèches et on veille à la qualité esthétique de l’habillage.